Conseil Des Aînés Du District De Temiskaming
Le Conseil des aînés doit se réunir au moins 20 jours par année. Les aînés sont consultés à titre de conseillers dans le cadre des réunions prévues, au moins une fois par année et, au besoin, tout au long du projet. Le Conseil peut prévoir d’autres réunions avec l’équipe de recherche autochtone, comme ce fut le cas, en février 2017, dans le cadre du projet de synthèse des connaissances du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH).
Les gardiens de la sagesse du district de Temiskaming guident depuis le début la réalisation du « Projet du Système inclusif de services à la petite enfance: Étude longitudinale sur les points de vue des familles quant aux services aux jeunes enfants handicapés ». Plusieurs facteurs ont influé sur leur décision, notamment et avant tout, leur intérêt et leurs préoccupations à l’égard de leurs enfants et de leurs petits-enfants atteints de déficiences qui sont souvent marginalisés et exclus des services. Dans le cadre de cette étude d’une durée de sept ans, les chercheurs désirent surtout entendre directement les parents et les parents-substituts autochtones parler de leur expérience relativement à l’accès de leurs enfants aux services. Cette approche a joué un rôle clé dans leur prise de décision. Les gardiens de la sagesse reconnaissent que la petite enfance est une période critique de développement rapide qui permet de prédire de nombreux résultats sur les plans social et développemental plus tard dans la vie de l’enfant. Ils ont conclu qu’il était essentiel pour la santé et le bien-être des enfants d’examiner l’incidence des différences entre les établissements offrant des services à la petite enfance sur les enfants autochtones handicapés, les taux de handicap étant presque deux fois plus élevés chez cette population que dans la population générale.
Les gardiens de la sagesse ont également été influencés par l’approche de l’équipe du projet du SISPE pour ce qui est de donner un caractère officiel à leur partenariat avec cette équipe en s’appuyant sur les principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP) sur le plan de l’information, des données et des connaissances culturelles autochtones. Enfin, le partage des ressources, dont un investissement dans la capacité de recherche locale, a contribué à leur décision de s’engager dans un partenariat avec l’équipe de recherche et le projet du SISPE.