Working when sick: How workplace regulations and culture will impact the post pandemic recovery
Canada | 2021
The Survey on Employment and Skills, conducted by the Environics Institute for Survey Research (external link, opens in new window) in collaboration with the Diversity Institute (opens in new window) and the Future Skills Centre (external link, opens in new window) , was designed to explore Canadians’ experiences with the changing nature of work, including technology-driven disruptions, increasing insecurity and shifting skills requirements.
Since the onset of the COVID-19 pandemic, one of the clearest directives from public health officials has been that people should stay home and avoid contact with others when they are feeling sick. In practice, staying home from work is not that easy. Not all employees have access to paid sick leave, meaning that missing a day or shift of work has financial consequences. And many of those who have the option of taking a paid sick day may nonetheless be reluctant to do so because of a workplace culture that is not conducive to taking time off.
Efforts to improve public health and contain the spread of serious illness must focus on both the lack of paid sick days for many workers and the behaviour of those who have access to paid sick days but choose not to use them because of the prevailing workplace culture.
Key Takeaways
- One in two workers report that (prior to the pandemic) they would typically go into work if they were feeling a bit sick, and among these, two in five explain that they would do so because otherwise they would not get paid. Access to paid sick days is an important factor in explaining why some workers might go into work despite feeling sick, and others might not.
- Job security clearly translates into the ability to take time off when sick. Those who are more likely to go into work sick because otherwise they would not get paid include part-time workers; those working in sales or service occupations or in jobs relating to trades, transportation and manual labour; those with lower incomes; those working on a non-permanent basis; and those without a college diploma or university degree.
- Access to sick days is only part of the story, as many Canadians go into work sick even though they have access to paid sick days. In fact, the most common reason why Canadians go into work despite feeling sick is a sense of responsibility to their job and coworkers, not because they need to work in order to get paid.
Travailler en cas de maladie : La manière dont la réglementation et la culture du milieu de travail auront un impact sur la reprise post-pandémique
Le Sondage sur l’emploi et les compétences, mené par l’Environics Institute (external link) for Survey Research, en collaboration avec le Diversity Institute et le Centre des Compétences futures (external link) a été conçu de manière à explorer l’expérience des Canadiens et Canadiennes quant à la nature changeante du travail, attribuable notamment à l’adaptation aux nouvelles technologies, à une insécurité de travail grandissante et à l’évolution des exigences en matière de compétences.
Depuis le début de la pandémie de COVID‑19, les autorités de la santé publique ont donné la claire directive de s’isoler et d’éviter tout contact avec autrui lorsqu’on constate l’apparition de tout symptôme de maladie. En réalité, s’absenter du travail s’avère plutôt difficile. En effet, certains effectifs ne disposent d’aucun congé de maladie payé, ce qui signifie que chaque jour ou quart de travail manqué entraîne des répercussions financières. De surcroît, bon nombre de personnes qui pourraient se prévaloir d’un congé de maladie payé pourraient se montrer réfractaires à cette perspective en raison de la culture hostile à cet égard qui règne au travail.
Les efforts d’amélioration de la santé publique et de lutte à la propagation de maladies graves doivent viser à combler les lacunes en matière d’octroi de congés de maladie payés aux travailleurs.euses qui en sont privé.e.s ainsi qu’à modifier le comportement de la main-d’œuvre qui renonce à ses congés de maladie payés en raison de la culture prédominante en milieu de travail.
Principaux constats
- Un travailleur sur deux a déclaré (avant la pandémie) qu’il irait travailler même s’il se sentait légèrement indisposé. L’octroi de congés de maladie payés constitue un facteur déterminant dans la décision de certaines personnes à aller travailler ou non en cas de maladie.
- La possibilité de prendre un congé en cas de maladie passe par la sécurité d’emploi. Le groupe des personnes affichant le plus haut taux de présence au travail en cas de maladie, car elles ne toucheraient aucune rémunération comprend : les personnes travaillant à temps partiel; celles travaillant dans le domaine de la vente ou des services, dans le secteur du transport ou du travail manuel ou exerçant un métier spécialisé; les personnes touchant un faible revenu; les personnes n’occupant pas un emploi permanent; le personnel ne détenant pas de diplôme collégial ou universitaire.
- Pourtant, l’octroi de congés de maladie payés ne reflète qu’un aspect de la situation, étant donné que bon nombre de Canadiens et Canadiennes malades se rendent au travail, et ce, bien qu’ils disposent de congés de maladie payés. En effet, le motif le plus couramment invoqué par la population active canadienne qui, même en cas d’inconfort, va au travail est le sentiment de responsabilité envers son emploi et ses collègues et non parce que le salaire est tributaire de la présence au travail
Published:
December 2021
Survey on Employment and Skills
The Survey on Employment and Skills, conducted by the Environics Institute for Survey Research (external link) , in collaboration with the Diversity Institute and the Future Skills Centre (external link) , was designed to explore Canadians’ experiences with the changing nature of work, including technology-driven disruptions, increasing insecurity and shifting skills requirements.
The second wave of the Survey on Employment and Skills was conducted in late 2020, as the pandemic’s second wave gathered momentum in Canada and the number of new COVID-19 cases steadily increased. The expanded survey explores how different types of workers have been affected by the pandemic, in terms of such things as their hours of work, earnings, location of work, and ability to combine work and family responsibilities.
Le Sondage sur l’emploi et les compétences, mené par l’Environics Institute for Survey Research (external link) , en partenariat avec le Diversity Institute et le Centre des Compétences futures (external link) , a été conçu pour explorer l’expérience des Canadiens et des Canadiennes quant à la nature changeante du travail, attribuable notamment à l’adaptation aux nouvelles technologies, à une insécurité de travail grandissante et à l’évolution des exigences en matière de compétences.
La deuxième phase du Sondage sur l’emploi et les compétences s’est déroulée à la fin de 2020, alors que la deuxième vague de la pandémie prenait de l’ampleur au Canada et que le nombre de nouveaux cas de COVID-19 augmentait de façon constante. Le sondage élargi explore également l’impact de la pandémie sur différents types de travailleurs, notamment pour ce qui touche leurs heures et leur lieu de travail, leurs revenus et leur capacité de concilier travail et responsabilités familiales.