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Mapping the Landscape: Indigenous Skills Training and Jobs in Canada

Canada | 2020

Indigenous businesses are growing and — importantly — creating employment for others. Further, self-employment and entrepreneurship is increasing. If there is an opportunity for the next generation, and for current adult workers, to leapfrog into the future of Canadian work, it may very well be through Indigenous-led business.

Key Takeaways

  1. 350,000 Indigenous youth will come of age by 2026, and now is the time for policymakers to address underemployment of skilled Indigenous workers and the lack of baseline essential skills amongst Indigenous youth and adults. If this cohort gets the support they need to build essential skills through access to quality, targeted, and culturally appropriate education, skills and training, they would boost the country’s economy by $27.7 billion annually.
  2. One study suggests that even at higher numeracy and literacy skill levels, First Nations people still have a significantly lower probability of employment (75 percent) than Métis (87 percent) or non-Indigenous (90 percent). Notably, even lower-skilled non-Indigenous people have a higher probability of employment than First Nations people (87 percent). Workplace bullying and discrimination causes some Indigenous peoples to leave employment.

Executive Summary

“There is an unprecedented opportunity for Indigenous peoples to get ahead.” Between 2016 and 2026, 350,000 Indigenous youth will turn 15, the age at which they become potential members of the workforce.

However, for many reasons including chronic under-funding of quality on-reserve education, the challenge of acquiring reliable internet in remote conditions, and the myriad corollary effects of growing up in households disproportionately impacted by poverty and residential school syndrome, many Indigenous youth and adults do not graduate high school or graduate without requisite essential literacy and numeracy skills.

People need basic essential skills to get and keep good jobs, and to upskill as required in rapidly changing and increasingly digital workplaces. People missing these essential skills are missing their foundation, facing down the threat of job disruption due to automation, or being under-qualified to gain workforce entry, without the tools they need to adapt and succeed. If this cohort gets the support they need to build essential skills through access to quality, targeted, and culturally appropriate education, skills and training, they would boost the country’s economy by $27.7 billion annually. Failure in that endeavour would represent a lost opportunity for all. Successfully filling this skills gap holds the door open for new Indigenous employees and employers to realize their talent and potential.

So what could that boon look like if we examine Indigenous people’s prospects for future work? The numbers tell an important story: Between 2006 and 2016, the Indigenous population grew at four times the rate of the non-Indigenous population, though Indigenous peoples experience poorer socio-economic outcomes, higher unemployment rates and lower levels of education. Indigenous peoples cite a lack of jobs, education, training and prior work experience as reasons for unemployment.

This is not only a supply-side issue, however — even at higher numeracy and literacy skill levels, First Nations people have a significantly lower probability of employment (75 percent) than Métis (87 percent) or non-Indigenous (90 percent). Even lower-skilled non-Indigenous people have a higher probability of employment than First Nations people (87 percent). Workplace bullying and discrimination causes some Indigenous peoples to leave employment. Despite the challenges presented by the underemployment of skilled Indigenous workers and by a lack of baseline essential skills amongst Indigenous youth and adults, there are many bright spots on the horizon. Indigenous businesses are growing and creating employment, and self-employment and entrepreneurship are both increasing.

Indigenous firms are major employers of Indigenous people. However, these firms are often in sectors that face disruption. Business operators cite unfavourable business climates on reserves, and would-be Indigenous entrepreneurs have cited difficulties accessing capital. Gaps in Indigenous education and skills-training presents both a labour and business problem — Indigenous firms say finding capable staff is difficult, and growth is threatened if action is not taken to upskill prospective workers.

Indigenous skills training programs need the following to reach their fullest potential:

  1. an ability to support youth through earlier intervention and pre-employment training,
  2. programming for clients to upgrade essential skills before they reach pre-employment training,
  3. affordable, accessible childcare.

Other studies have shown that the likelihood of success increases when training is culturally appropriate, engaging in land-based training and including wrap-around supports. Meanwhile, current federal skills and training programs are flawed: one independent study found that data was not collected on program success, rendering the most effective programs no more likely to be supported or renewed than the least.

We also need clarity on what labour market data is most useful to Indigenous business operators, policy makers, and workers. Some studies say that Indigenous community organizers lack enough Indigenous labour market data to plan programs and services. Others reach opposite conclusions, citing a wealth of Aboriginal labour market information. Evidence-driven policy requires good data, and we recommend investment in understanding the nature of Indigenous labour market data gaps.

Portrait de la situation : l’acquisition de nouvelles compétences et l’emploi chez les Autochtones

Les entreprises autochtones gagnent en force et, plus important encore, créent des emplois pour d’autres membres de leur communauté. De plus, le travail indépendant et l’entrepreneuriat gagnent en popularité. Ainsi, s’il y a une possibilité pour la prochaine génération et pour les travailleurs adultes d’aujourd’hui de faire un bond dans l’avenir du travail au Canada, cela pourra se bien passer grâce aux entreprises dirigées par les Autochtones.

Points Clés

  1. D’ici 2026, 350 000 jeunes autochtones atteindront l’âge adulte. Les décideurs politiques doivent dès maintenant s’attaquer au sous-emploi des travailleurs autochtones qualifiés et au manque de compétences de base parmi les jeunes et les adultes autochtones. Si cette cohorte reçoit l’appui nécessaire pour développer des compétences de base par l’accès à une éducation, à des compétences et à une formation de qualité, ciblées et culturellement adaptées, elle pourra doper l’économie du pays de 27,7 milliards de dollars annuellement.
  2. Une étude avance qu’en dépit de niveaux de littératie et de numératie plus élevés, les membres des Premières nations sont significativement moins susceptibles de trouver un emploi (75 pour cent) que les Métis (87 pour cent) et les non-Autochtones (90 %). Même les non-Autochtones moins qualifiés sont plus susceptibles de trouver un emploi que les membres des Premières nations (87 pour cent). Parmi ces derniers, certains délaissent leur emploi en raison de harcèlement et de discrimination en milieu de travail.

Sommaire

« L’occasion d’avancement pour les peuples autochtones est sans précédent. » Entre 2016 et 2026, 350 000 jeunes Autochtones atteindront l’âge de 15 ans et pourront intégrer le marché du travail.

Toutefois, pour de nombreuses raisons, dont le manque de financement pour offrir une éducation de qualité dans les réserves, le manque de connexion Internet fiable dans les régions éloignées et les multiples effets collatéraux associés au fait de grandir dans des ménages affectés de manière disproportionnée par la pauvreté et le syndrome des pensionnats autochtones, beaucoup de jeunes et adultes autochtones ne terminent pas leurs études secondaires, ou obtiennent leur diplôme, mais sans avoir acquis les compétences nécessaires en littératie et en numératie.

Tout le monde a besoin de compétences de base nécessaires pour obtenir et conserver un bon emploi, et de les mettre à jour au fur et à mesure que le monde du travail évolue et se numérise. Sans les compétences requises, une personne manque de fondement et d’outils pour s’adapter et réussir. Par conséquent, elle est vulnérable face au bouleversement du marché d’emploi causé par l’automation et ne satisfait pas aux critères de qualifications de la main-d’œuvre.

Si la nouvelle cohorte d’Autochtones reçoit l’appui nécessaire pour développer des compétences de base par l’accès à une éducation, à des compétences et à une formation de qualité, ciblées et adaptées à sa culture, elle pourra doper l’économie du pays à hauteur de 27,7 milliards de dollars annuellement. Manquer à cette occasion représentera une perte pour nous tous. Si, par contre, l’on réussit à combler cet écart de compétences, les prochains employés et employeurs autochtones auront la chance de travailler à la hauteur de leur talent et de déployer tout leur potentiel.

Alors, de quoi les Autochtones ont-ils besoin considérant leurs perspectives quant à l’avenir du travail? À ce sujet, les chiffres sont éloquents : entre 2006 et 2016, la croissance de la population autochtone était quatre fois supérieure à celle de la population non autochtone malgré des résultats socioéconomiques inférieurs, un taux de chômage plus élevé et de plus faibles niveaux de scolarité. Les Autochtones eux-mêmes attribuent le chômage au manque d’emplois, de formation et d’expérience de travail.

Cependant, le problème ne se trouve pas seulement du côté de l’offre. En dépit de leurs aptitudes supérieures en littératie et en numératie, les membres des Premières nations sont significativement moins susceptibles de trouver un emploi (75 pour cent) que les Métis (87 pour cent) et les non-Autochtones (90 %). Même les non-Autochtones peu spécialisés ont de meilleures perspectives d’emploi que les membres des Premières nations (87 %). Parmi ces derniers, certains délaissent leur emploi pour des raisons de harcèlement et de discrimination.

Malgré les défis que représentent le sous-emploi des travailleurs autochtones spécialisés et le manque de compétences de base chez les jeunes et les adultes autochtones, les signes encourageants ne manquent pas. Les entreprises autochtones se multiplient et créent de nouveaux emplois. De plus, le travail indépendant et l’entrepreneuriat gagnent en popularité.

Les entreprises autochtones représentent des employeurs importants pour les Autochtones. Or, souvent, ces entreprises font partie des secteurs d’activités aux prises avec des perturbations. Les entrepreneurs parlent de climat défavorable aux affaires dans les réserves, et les entrepreneurs autochtones aspirants citent l’accès difficile aux capitaux. Qui plus est, des lacunes dans l’éducation et l’acquisition de compétences chez les Autochtones représentent à la fois un problème d’employabilité et d’affaires. Les entreprises autochtones rapportent des difficultés de recrutement d’employés compétents et disent qu’en absence d’actions pour relever les compétences des futurs travailleurs, la croissance de leurs entreprises sera menacée.

Pour maximiser leur potentiel, les programmes d’acquisition des compétences pour Autochtones doivent comporter les éléments suivants :

  1. des moyens d’intervention précoce et de formation préemploi destinés aux jeunes,
  2. des programmes d’acquisition de compétences offerts aux clients avant la formation préemploi,
  3. des services de garde d’enfants abordables et accessibles.

D’autres études ont démontré que l’adaptation au contexte culturel augmente les chances de succès des programmes de formation en tenant compte des particularités du territoire et en offrant un soutien selon la méthode Wraparound. En même temps, les programmes fédéraux d’acquisition de compétences et de formation sont biaisés : selon une étude indépendante, dans le passé, aucune donnée sur le succès des programmes n’a été compilée, ce qui a donné aux programmes les plus efficaces les mêmes chances d’être renouvelés ou soutenus qu’aux programmes les moins efficaces.

Published:

June 2020

Skills Next

Canadians’ needs for skills training and education are changing quickly.

In response, the Public Policy Forum (external link) , the Diversity Institute, (external link)  and the Future Skills Centre, (external link)  have joined together to publish Skills Next (opens in new window) , a series that explores what is working in workplaces, universities, and the labour market – and where workers are falling through the gaps in our skills training system. Au fur et à mesure que la nature du travail évolue, les compétences vitales des Canadiens et Canadiennes doivent suivre.

En réponse, le Forum des politiques publiques (external link) , le Diversity Institute de l’Université Toronto Met et le Centre des compétences futures, (external link)  se sont associés pour publier Compétences de l’avenir (opens in new window) , une série qui explore ce qui fonctionne dans les lieux de travail, les universités et le marché du travail – et où les travailleurs passent à travers les lacunes. dans notre système de formation professionnelle.