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Gender, Diversity and Discrimination in the Workplace

Canada | 2024

Workplace discrimination in Canada is a significant issue that affects a wide range of employees and has an impact on broader workplace culture. Discrimination in the workplace is experienced by many people from equity-deserving groups, including Indigenous Peoples, women, racialized people, persons living with disabilities and 2SLGBTQ+ individuals. Intersectionality also plays a key role in how discriminatory practices affect people with multiple identities.

This study explores peoples experiences with discrimination in the workplace in Canada drawing on data from the Survey of Employment and Skills conducted by the Environics Institute for Survey Research, in partnership with the Future Skills Centre and the Diversity Institute at Toronto Metropolitan University. The survey was administered in six waves between 2020 and 2023 to a total of 34,740 participants. Overall, the survey asked about seven grounds for discrimination: age, gender, race or ethnicity, Indigenous identity (asked only to Indigenous respondents), disability, sexual orientation and religion.

Findings

Overall, the findings from this analysis are consistent with other research confirming that many women, racialized people, Indigenous peoples, those who identify as lesbian or gay, those with disabilities that always or often limit their daily activities and those who are 18 to 34 years of age, report experiencing discrimination in the workplace. The results show intersectionality is important as many groups face multiple layers of discrimination; for example, Black women, and younger women (18 to 34 years) are more likely than women overall to report experiences of workplace discrimination. Similarly, we see that Indigenous men, and younger Indigenous men specifically, are more likely than average to report experiencing workplace discrimination because they are Indigenous.

The results also show that, for some groups, those who report experiencing workplace discrimination tend also to report poorer mental health compared to their counterparts who do not report experiencing discrimination. This is seen for some racialized groups who reported experiences of racial discrimination (Black and South Asian), women who report experiences of gender-based discrimination, young women who report experiences of age-based discrimination, and gay and lesbian individuals who report experiences of sexual orientation-based discrimination.

As well, the results suggest that reports of workplace discrimination are more prevalent in the public sector than the private sector. These findings will be discussed further.

Conclusions and implications

There are no simple solutions to complex problems and addressing discrimination in the workplace requires a multilayered strategy. Organizations do not exist in a vacuum but are shaped by broader societal forces. We must name the problem and collect disaggregated data to understand the impact of systemic discrimination on individuals from equity-deserving groups across sectors: education, employment, health, the justice system and more. Strong legislation is the foundation and must be supported with strong implementation and enforcement.

Employers need to have clear and formal commitments to preventing discrimination in all its forms and to ensure they have strong and effective equity, diversity and inclusion (EDI) strategies that are well understood and implemented. Tone from the top is critical to signal that discrimination will not be tolerated. Benchmarking is critical—what gets measured gets done—and organizations need to track not only the composition of their workforce and leadership, but also the application, selections and promotion processes. Employee engagement surveys are a good way to track perceptions of discrimination and inclusion to help drive strategies. And tracking complaints and separations from the company also offer important signs regarding what is working and what is not. Organizations also have a profound impact on the broader environment and commitment to considering EDI in product and service design, marketing and support can influence the experiences of discrimination more broadly as can investment in communities.

Genre, diversité et discrimination en milieu de travail

La discrimination en milieu de travail au Canada est un problème important qui touche un large éventail d’employées et d’employés et qui a des répercussions sur la culture générale du lieu de travail. La discrimination en milieu de travail est vécue par de nombreuses personnes appartenant à des groupes visés par des mesures d’équité et provenant de divers horizons, notamment les peuples autochtones, les femmes, les personnes racisées, les Noirs, les personnes handicapées et les personnes membres de la communauté 2ELGBTQI+. L’intersectionnalité joue également un rôle clé dans la manière dont les pratiques discriminatoires affectent les personnes ayant des identités multiples.

Résultats

Dans l’ensemble, les résultats de cette analyse sont cohérents avec d’autres recherches confirmant que de nombreuses femmes, personnes racisées, peuples autochtones, personnes s’identifiant comme lesbiennes ou gaies, personnes noires, personnes handicapées dont les activités quotidiennes sont souvent ou toujours limitées, et personnes âgées de 18 à 34 ans, déclarent être victimes de discrimination en milieu de travail.

Les résultats montrent que l’intersectionnalité est importante, car de nombreux groupes sont confrontés à de multiples sources de discrimination, ce qui a l’effet de créer une discrimination spécifique. À titre d’exemple, les femmes noires et les jeunes femmes (18 à 34 ans) sont plus susceptibles que les femmes en général de déclarer avoir été victimes de discrimination en milieu de travail. De même, nous constatons que les hommes autochtones, et plus particulièrement les jeunes hommes autochtones, sont plus susceptibles que la moyenne de déclarer avoir été victimes de discrimination en milieu de travail en raison de leur appartenance à la communauté autochtone.

Les résultats démontrent également que, pour certains groupes, les personnes qui déclarent avoir été victimes de discrimination en milieu de travail ont tendance à faire état d’une moins bonne santé mentale que leurs homologues qui ne déclarent pas avoir été victimes de discrimination. C’est le cas de certains groupes racisés qui ont fait état d’expériences de discrimination raciale (Noirs et Asiatiques du Sud), des femmes qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur le genre, des jeunes femmes qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur l’âge, et des lesbiennes et des gais qui ont fait état d’expériences de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.

En outre, les résultats suggèrent que les rapports de discrimination en milieu de travail sont plus fréquents dans le secteur public que dans le secteur privé. Ces résultats seront examinés plus en détail.

Conclusions et implications

Il n’existe pas de solutions simples à des problèmes complexes et la lutte contre la discrimination en milieu de travail nécessite une stratégie multidimensionnelle. Les organisations n’existent pas en vase clos, elles sont façonnées par des forces sociétales plus vastes. Nous devons nommer le problème et collecter des données désagrégées pour comprendre l’impact de la discrimination systémique sur les personnes appartenant à des groupes visés par les mesures d’équité dans tous les secteurs, notamment l’éducation, l’emploi, la santé et le système judiciaire. Une législation solide, le fondement pour lutter contre la discrimination, doit être soutenue par une mise en oeuvre et une application rigoureuse de la loi. Certaines lois, comme la Loi canadienne sur les droits de la personne, la Loi sur l’équité en matière d’emploi, le Code canadien du travail et la Loi canadienne sur l’accessibilité, ne s’appliquent qu’aux entreprises sous réglementation fédérale et leur application est variable.

Ultimement, les organisations sont composées d’individus et, bien que l’éducation, seule, ait des effets limités sur le comportement, il est essentiel de veiller à ce que l’ensemble du personnel ainsi que les gestionnaires reçoivent une formation obligatoire sur l’EDI, les préjugés et les privilèges, sur leurs droits et responsabilités, ainsi que sur l’histoire de la discrimination au Canada et ses répercussions sur les systèmes, les organisations et, finalement, les individus.

The report cover shows three people having a discussion in an office.
La couverture du rapport montre trois personnes en train de discuter dans un bureau.