You are now in the main content area

Developing Women Leaders in the Digital Economy

Canada | 2024

Women remain significantly underrepresented in digital roles, especially in leadership positions. In the digital economy, although more women are joining the workforce, the growth rate is slower for those aged 45 to 54 years, who typically occupy mid- and senior-level roles. In the fields of science, technology, engineering and mathematics (STEM), women are more likely than men to leave their careers or switch to non-STEM roles. Additionally, women hold fewer directorships in technology companies compared to the average for all companies listed on the Toronto Stock Exchange.

Barriers like gender stereotypes, workplace bias and inflexible work structures deter women from joining the digital economy. Further, women in STEM face entrenched discrimination and bias, particularly in performance reviews and promotions. The pervasive "bro culture" in many workplaces reinforces masculine norms and creates exclusionary environments. Racialized women experience even greater obstacles. Moreover, a lack of mentors and role models in the digital economy leads to isolation and limited career growth opportunities. This isolation often results in feelings of tokenism and imposter syndrome.

To address these challenges, Women in Communications and Technology (WCT) has developed programs like the Roberta Bondar STEM Career Development Program and, more recently, the Opening Doors program. Supported by the Future Skills Centre and the Diversity Institute, these initiatives aim to equip women with the skills, mentorship and resources needed to succeed in leadership roles in the digital economy. The programs focus on building individual capacities to reduce feelings of isolation while fostering confidence and belonging.

The Roberta Bondar program, launched in 2016, supported early-career women in STEM and those re-entering the workforce, offering virtual training sessions over 12 months on topics like networking, self-advocacy and entrepreneurship. Recommendations from this program were incorporated into Opening Doors, launched in November 2023. Targeting women in the digital economy with at least one year of professional experience and prioritizing equity-deserving groups, Opening Doors aimed to support 40 to 70 participants through seven workshops and a panel discussion, focusing on career skills such as personal branding, negotiation, emotional intelligence and managing difficult conversations.

Key takeaways

Despite challenges, including a compressed recruitment timeline, Opening Doors exceeded its target with 172 registrants. About 120 attended at least one session, and 52 met the graduation requirement of attending at least four out of the eight sessions. Participants were recruited from various public service agencies and corporate sponsors, including Symcor, Bell, Cogeco and Rogers. The program also engaged representatives from the Treasury Board Secretariat and Shared Services Canada, which promoted the initiative through employee resource groups. 

The program used pre- and post-program surveys to measure participants’ development across key competencies: social and self-awareness, essential skills, confidence in dealing with difficult conversations and self-advocacy. 

Pre-program results showed that most participants identified as women, with a few identifying as non-binary, and the average age was 33 years. Racialized and non-racialized participants were nearly equally represented. Most were highly educated, employed and Canadian citizens. They worked across sectors, including public administration; professional, scientific and technical fields, and arts and entertainment, as well as other in industries such as finance, insurance, administrative support, utilities, information and culture, management and manufacturing.

Post-program results indicated slight improvements across competencies: social and self-awareness (+0.05 points), essential skills (+0.22), confidence in handling difficult conversations (+0.33) and self-advocacy (+0.30). Participants who completed both surveys showed larger gains: social and self-awareness (+0.61), essential skills (+0.73), confidence in handling difficult conversations (+0.90) and self-advocacy (+0.97).

Conclusion

The report identified recommendations to enhance the effectiveness and reach of the Opening Doors program. Future iterations should focus on extending recruitment periods, strengthening partnerships, and offering better orientation and support to participants. Additionally, small-group networking opportunities and enhanced evaluation methods, including qualitative data collection, should be introduced. Tailoring content to improve social and self-awareness, where results showed the smallest gains, would also enhance program effectiveness. 

These improvements will help more women, particularly from underrepresented groups, succeed in achieving leadership roles within the digital economy.

Formation de dirigeantes dans l’économie numérique

Les femmes dans le secteur numérique restent largement sous-représentées, en particulier dans les postes de direction. Dans ce secteur de l’économie numérique, même si davantage de femmes rejoignent la population active, celles âgées de 45 à 54 ans et qui occupent généralement des postes de niveau intermédiaire ou supérieur affichent un taux de croissance plus lent. Dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’abandonner leur carrière ou d’opter pour des fonctions ne relevant pas des STIM. Elles sont également moins nombreuses à occuper des postes d’administration au sein des entreprises technologiques que la moyenne de l’ensemble des entreprises cotées à la Bourse de Toronto.

Des obstacles tels que les stéréotypes de genre, les préjugés sur le lieu de travail et les structures de travail rigides dissuadent les femmes de faire partie de l’économie numérique. En outre, les femmes dans les STIM subissent de la discrimination et se heurtent à des préjugés, notamment lors de l’évaluation de leur rendement et de leur avancement. L’omniprésence de la « culture fraternelle » dans de nombreux lieux de travail renforce les normes masculines et crée des environnements d’exclusion. À cet égard, les femmes racisées sont confrontées à des obstacles encore plus importants. De plus, le manque de mentors et de modèles de rôle dans le secteur de l’économie numérique conduit à l’isolement et limite les possibilités d’avancement professionnel. Cet isolement se traduit souvent par un sentiment d’inutilité et par le syndrome de l’imposteur.

Pour relever ces défis, Femmes en Communications et Technologie (FCT) a développé des programmes tels que le Programme de développement de carrière en STIM de Roberta Bondar et, plus récemment, le programme Opening Doors. Ces initiatives, qui sont soutenues par le Centre des Compétences futures et le Diversity Institute, visent à équiper les femmes des compétences, du mentorat et des ressources nécessaires pour qu’elles puissent occuper efficacement des postes de direction dans le secteur de l’économie numérique. Ces programmes se concentrent sur le perfectionnement des capacités individuelles afin de réduire le sentiment d’isolement tout en favorisant la confiance et le sentiment d’appartenance.

Lancé en 2016, le programme Roberta Bondar a soutenu les femmes dans le domaine des STIM qui sont en début de carrière et celles qui reviennent sur le marché du travail, en proposant des séances de formation virtuelles pendant 12 mois sur des sujets tels que réseauter, faire valoir ses droits et se lancer en entrepreneuriat. Les recommandations de ce programme ont été intégrées à Opening Doors qui a été lancé en novembre 2023 et qui ciblait les femmes de l’économie numérique ayant au moins un an d’expérience professionnelle et donnait la priorité aux groupes en quête d’équité. Le programme Opening Doors avait pour objectif de soutenir 40 à 70 participantes par le biais de sept ateliers et d’une table ronde. Il se concentrait sur les compétences professionnelles telles que l’image de marque personnelle, la négociation, l’intelligence émotionnelle et la gestion de conversations difficiles.

Principaux résultats

Malgré les difficultés rencontrées, notamment un calendrier de recrutement serré, Opening Doors a dépassé son objectif et compté 172 inscriptions. Environ 120 personnes ont assisté à une séance de formation au minimum et 52 ont satisfait à l’obligation de participer à au moins quatre des huit séances en vue de l’obtention du diplôme. Les personnes participant au programme ont été recrutées au sein de divers organismes de la fonction publique et d’entreprises commanditaires, notamment Symcor, Bell, Cogeco et Rogers. Le programme a également mobilisé des représentantes et représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et de Services partagés Canada, qui ont favorisé l’initiative par le biais de groupes de ressources pour le personnel.

Le programme a fait appel à des sondages effectués avant et après le programme afin de mesurer le perfectionnement des compétences clés des personnes qui y ont participé, à savoir la conscience sociale et la conscience de soi, les compétences essentielles, la confiance en soi face à des conversations difficiles et la défense des intérêts personnels.

Les résultats obtenus avant le programme ont montré que la plupart des personnes participantes s’identifiaient comme des femmes, quelques-unes se déclarant non binaires, et que leur moyenne d’âge était de 33 ans. Les personnes participantes racisées et celles non racisées étaient représentées de manière presque égale. La plupart d’entre elles avaient un niveau d’éducation élevé, occupaient un emploi et étaient citoyennes canadiennes. Elles travaillaient dans différents secteurs, notamment l’administration publique, les domaines professionnels, scientifiques et techniques, les arts et loisirs, ainsi que dans des industries telles que la finance, l’assurance, le soutien administratif, les services publics, l’information et la culture, la gestion et l’industrie manufacturière.

Les résultats obtenus après le programme montrent une légère amélioration des compétences, notamment la conscience sociale et de soi (+0,05 point), les compétences essentielles (+0,22), la confiance en soi dans les conversations difficiles (+0,33) et la défense des intérêts personnels (+0,30). Les personnes participantes qui ont répondu aux deux enquêtes ont enregistré des améliorations plus importantes, notamment la conscience sociale et de soi (+0,61), les compétences essentielles (+0,73), la confiance en soi dans les conversations difficiles (+0,90) et la défence des intérêts personnels (+0,97).

Conclusions

Le rapport a permis de formuler des recommandations visant à améliorer l’efficacité et la portée du programme Opening Doors. Les prochaines éditions devraient se concentrer sur la prolongation des périodes de recrutement, le renforcement des partenariats et l’amélioration de l’orientation et du soutien aux personnes participant au programme. En outre, il conviendrait d’introduire des possibilités de mise en réseau en petits groupes et des méthodes d’évaluation améliorées, y compris la collecte de données qualitatives. Des contenus adaptés pour améliorer la conscience sociale et la conscience de soi, là où les résultats ont montré les gains les plus faibles, permettraient également d’améliorer l’efficacité du programme.

Ces améliorations permettront à un plus grand nombre de femmes, en particulier celles issues de groupes sous-représentés, de réussir à occuper des postes de direction dans le secteur de l’économie numérique

A women standing in an office, smiling while holding a tablet, with name of report above and logos of partners below.
Une femme debout dans un bureau, souriante, tenant une tablette, avec le nom du rapport en haut et les logos des partenaires en bas.