Competency Frameworks and Canada’s Essential Skills
Canada | 2020
Whether it's new technology or global events driving the pace of change, Canadians are being asked to adapt in the workplace. Canada needs an essential skills framework that includes and looks beyond simple literacy and numeracy. It needs to include the 'soft skills' that industry leaders say are key to success and other essential skills that will help Canadians adapt, no matter what comes their way. Each needs to be measured and tracked to ensure Canadians remain globally competitive, and this paper argues that renewing Canada’s Essentials Skills framework is the place to start.
Key Takeaways
1. It is estimated that half of working-aged adults are without the literacy skills required to perform well in the majority of jobs in the economy or to learn the skills required for new ones.
2. There is growing demand not only for technological skills, but also “soft skills,” such as resilience, emotional stability, flexibility and adaptability. And if skills and competencies are the new workplace “currency,” we need shared approaches to understanding how to define, evaluate and develop them.
3. In spite of evidence of the positive impact and return on investment from literacy and essentials skills upgrading, the private sector is not stepping up. Canadians lag behind a number of countries in participation of many forms of adult education and literacy training. A lack of employer investments in essential skills training is an important barrier for many adults with low literacy rates.
Executive Summary
Automation, disruptive technologies and globalization are speeding up the pace of change in the workplace. As this happens, Canadians must develop and maintain the skills and competencies necessary to make the country’s evolving economy run. But how? One problem is that there is little agreement on skills and competencies nomenclature used by employers, job-seekers and service-providers.
This paper identifies a need for shared approaches to understanding how to define, evaluate and develop skills. Developing an updated competency framework for essential skills is our main recommendation and a necessary first step. This approach would help researchers assess who is best positioned to champion the improvement of skills and competencies—whether government, industry, educational institutions or civil society—to make sure Canada remains globally competitive.
There is growing demand not only for technological skills, but also “soft skills,” such as resilience, emotional stability, flexibility and adaptability. And if skills and competencies are the new workplace “currency,” we need shared approaches to understanding how to define, evaluate and develop them.
This paper reviews current approaches to skills and competency frameworks, with a focus on Canada’s Essential Skills Framework. It summarizes the research on definitions and frameworks; assesses essential skills levels in Canada; reviews calls for the renewal of Canada’s Essential Skills Framework and suggests areas for further research to support this effort.
Why a competency framework?
A competency framework is a tool used to develop, classify and recognize skills, knowledge and competencies. It gives employers a way to approach their skill needs and accurately judge the ranking of candidates in recruitment. Done well, it can also provide programming information to educational and training institutions.
Employment and Social Development Canada (ESDC) recently developed a skills and competencies taxonomy to help facilitate a pan-Canadian dialogue on skills, a list with descriptors and definitions of 47 skills and 46 knowledge areas as well as physical and personal attributes. But Canada doesn’t yet have a credible data source that can show the composition and distribution of skills across jobs and workers. Linking the skills and competency taxonomy with existing occupations in Canada will help close this critical information gap.
The measures that are available provide a wealth of insights. For example, Canada lags behind in adult education and literacy skills training. Canadians also spend less time in training that other countries’ workers, due, in part, to a lack of employer investment in essential skills training. Overall, according to one study, Canada’s literacy ranking is average; Canada is below average in numeracy and above average in problem-solving in technology-rich environments. Another study found there are six times as many Canadians with Level 2 literacy skills as there are jobs for that level. That means jobs requiring more literacy are being filled by those who don’t have enough.
Canada would unlock a vault of valuable information if it were to track all the nine core skills in ESDC’s Essential Skills Framework. The results could benefit Canadians earnings potential through their lives, mitigate risks of injury and absenteeism, improve workplace productivity, and result in greater returns for GDP.
Cadre des compétences et compétences essentielles du Canada
Que ce soient les nouvelles technologies ou les événements mondiaux qui dictent le rythme du changement, les Canadiens et Canadiennes doivent s’adapter au travail. Le Canada a besoin d’un cadre pour les compétences essentielles qui comprend la littératie et la numératie, mais qui va également au-delà. Il doit inclure les compétences générales que les chefs de file de l’industrie considèrent comme indispensables à la réussite, tout comme d’autres compétences essentielles qui aideront la population canadienne à s’adapter, quoiqu’il arrive. Chacune de ces compétences doit être mesurée et faire l’objet d’un suivi pour veiller à ce que les Canadiens et Canadiennes demeurent concurrentiels à l’échelle mondiale. Ce rapport soutient qu’il faut commencer par revoir le cadre canadien sur les compétences essentielles.
Points importants
1. La demande augmente non seulement pour les compétences technologiques, mais également pour les compétences générales comme la résilience, la stabilité émotionnel, la flexibilité et l’adaptabilité. Et si les compétences et les aptitudes constituent la nouvelle « monnaie d’échange » en milieu de travail, nous avons besoin d’approches communes pour comprendre comment les définir, les évaluer et les acquérir.
2. On estime que la moitié des adultes en âge de travailler ne possèdent pas le niveau de littératie nécessaire pour réussir dans la majorité des emplois sur le marché ou pour acquérir les connaissances nécessaires à un nouvel emploi.
3. En dépit des preuves démontrant les effets positifs et la rentabilité des investissements dans l’amélioration des compétences essentielles et du niveau de littératie, le secteur privé n’en fait pas suffisamment. Les Canadiens et Canadiennes accusent un retard par rapport à de nombreux pays quant à leur participation aux multiples possibilités d’éducation des adultes et d’alphabétisation. Le manque d’investissements de la part des employeurs dans le développement des compétences essentielles constitue une importante barrière pour de nombreux adultes possédant un faible niveau de littératie.
Sommaire
L’automatisation, les technologies de rupture et la mondialisation accélèrent le rythme du changement dans les milieux de travail. En parallèle, les Canadiens et Canadiennes doivent acquérir et conserver les compétences et aptitudes nécessaires pour faire tourner et évoluer l’économie nationale. Mais comment faire? L’absence d’uniformité dans la nomenclature utilisée par les employeurs, les chercheurs d’emploi et les fournisseurs de services en ce qui a trait aux compétences et aux aptitudes constitue un des défis.
Le rapport met en évidence la nécessité de développer des approches communes pour comprendre comment définir, évaluer et acquérir les compétences. Avant tout, nous recommandons l’élaboration d’un cadre actualisé sur les compétences essentielles comme première étape indispensable. Cette approche aiderait les chercheurs à évaluer qui, parmi le gouvernement, le secteur privé, les établissements d’enseignement et la société civile, est le mieux placé pour piloter le perfectionnement des compétences et des aptitudes et pour veiller à ce que le Canada demeure concurrentiel à l’échelle mondiale.
La demande augmente non seulement pour les compétences technologiques, mais également pour les compétences générales comme la résilience, la stabilité émotionnelle, la flexibilité et l’adaptabilité. Et si les compétences et les aptitudes constituent la nouvelle « monnaie d’échange » en milieu de travail, nous avons besoin d’approches communes pour comprendre comment les définir, les évaluer et les acquérir.
Le rapport passe en revue les méthodes actuelles utilisées pour développer des cadres de compétences et d’aptitudes, en portant une attention particulière au cadre canadien sur les compétences essentielles. Il résume la recherche sur les définitions et les cadres; évalue les niveaux de compétences essentielles au Canada; examine les demandes de réforme du cadre canadien sur les compétences essentielles et avance d’autres pistes de recherche pour appuyer ces efforts.
Pourquoi avons-nous besoin d’un cadre de compétences?
Un cadre de compétences est un outil servant à acquérir, à classifier et à reconnaître les compétences, les connaissances et les aptitudes. Il permet aux employeurs de cerner leurs besoins en compétences et d’évaluer correctement le classement des candidats lors du recrutement. Un cadre bien conçu peut également fournir des renseignements pour les programmes des établissements d’enseignement et de formation.
Emploi et Développement social Canada (EDSC) a récemment élaboré une taxonomie des compétences et des aptitudes pour faciliter le dialogue pancanadien sur les compétences. Il s’agit des descriptions et des définitions de 47 compétences et de 46 domaines de connaissances, complétées par des attributs physiques et personnels. Cependant, le Canada ne possède pas encore de source de données crédible qui permettrait de comprendre la composition et la distribution des compétences dans les différents emplois et chez les différents travailleurs. Relier la taxonomie des compétences et des aptitudes aux professions existant au Canada contribuera à combler ce manque d’information cruciale.
Les données disponibles offrent un éclairage utile sur la situation. Par exemple, le Canada accuse un retard en matière d’éducation des adultes et d’alphabétisation. Les Canadiens et Canadiennes passent également moins de temps en formation que les travailleurs d’autres pays, ce qui s’explique en partie par le manque d’investissements des employeurs dans la formation en compétences essentielles. Selon le portrait général dressé par une étude, le Canada se classe dans la moyenne quant au niveau d’alphabétisation; en dessous de la moyenne pour la numératie; et au-dessus de la moyenne en résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique. Une autre étude a révélé qu’il y a six fois plus de Canadiens et de Canadiennes possédant un niveau 2 en alphabétisation qu’il y a d’emplois nécessitant ce niveau. Par conséquent, il y a des postes occupés par des travailleurs qui ne possèdent pas le niveau d’alphabétisation nécessaire.
Le Canada aurait accès à une mine de renseignements précieux s’il faisait le suivi des neuf compétences de base du cadre sur les compétences essentielles d’EDSC. Les résultats pourraient être bénéfiques pour le potentiel de revenus des Canadiens et Canadiennes tout au long de leur vie, réduire les risques de blessure et l’absentéisme, augmenter la productivité au travail et conduire à un accroissement du PIB.
Published:
November 2020
Skills Next
Canadians’ needs for skills training and education are changing quickly.
In response, the Public Policy Forum (external link, opens in new window) , the Diversity Institute (external link) and the Future Skills Centre (external link) have joined together to publish Skills Next (opens in new window) , a series that explores what is working in workplaces, universities, and the labour market – and where workers are falling through the gaps in our skills training system.Au fur et à mesure que la nature du travail évolue, les compétences vitales des Canadiens et Canadiennes doivent suivre.
En réponse, le Forum des politiques publiques (external link) , le Diversity Institute de l’Université Toronto Met et le Centre des compétences futures (external link) , se sont associés pour publier Compétences de l’avenir (opens in new window) , une série qui explore ce qui fonctionne dans les lieux de travail, les universités et le marché du travail – et où les travailleurs passent à travers les lacunes. dans notre système de formation professionnelle.