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Artificial Intelligence at Work: The Shifting Landscape of Future Skills and the Future of Work

Canada | 2024

Canada is a leading talent hub for artificial intelligence (AI). Despite this, Canada is falling behind globally in AI adoption. Barriers to AI adoption that Canadian experience include a lack of awareness of AI tools that can be used in the workplace, as well as ethical and privacy concerns with integrating AI into operations. However, the top barrier to AI adoption noted by Canadian businesses is a difficulty in finding employees with the necessary skills and expertise to support the integration of this technology into operations. However, if the data shows that there are plenty of AI professionals in Canada ready to work, why are employers experiencing this difficulty?

Findings

Survey findings showed that most respondents are somewhat familiar with AI tools to use in the workplace. Just under a third of those who were employed indicated that they have used AI at work to help with tasks with positive effects; the majority reported that using AI had made them more productive and more creative at work. Despite this, those who were the most familiar with AI tools in the workplace were those who were the most worried about their jobs becoming automated.

Perceptions of new technologies were mainly mixed or positive, with the exception of training at work: just over half of respondents felt that their employer was not providing enough training in new technologies. Consistent with this, most respondents who had used AI at work indicated that they had done so largely without any training or formal guidance from their employer. Instead, employees are taking it upon themselves to learn how to use these tools, either learning on the go while using the technology or seeking out and engaging in training themselves and governing use of these tools on their own.

Group differences were also identified. Younger age groups, men, Indigenous, racialized and immigrant respondents were more likely than their counterparts to be familiar and have received training on AI tools in the workplace.

Conclusions and Implications

The results from this wave of the survey highlight the urgency for employers to create policies and implement training on using AI tools in the workplace. Employees are already using these tools, with or without guidelines from employers and this is likely to increase as AI tools become more widespread. If employers do not put policies into place and provide training soon enough, adoption of AI into business operations down the line will be more difficult if employees already have their own informal rules about this.

The relationship between familiarity and worry about automation suggests a need for AI literacy. Data suggests that AI adoption is associated with job creation rather than job loss, but a lack of understanding and fear mongering in the media about these tools might contribute to this worry. Increasing AI literacy in the general population could go a long way to reducing skepticism about these technologies and increasing AI adoption. These results also highlight an important shift to self-guided training. Employees are taking it upon themselves to keep up with these new technologies and are not waiting for their employer to offer training or guidance. Overall, employers need to catch up to employees and expand the talent pool if Canada is to keep its lead in the global AI race.

L’intelligence artificielle au travail : l’évolution des compétences futures et l’avenir du travail

Le Canada abrite un vivier de talents de premier plan dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Le pays accuse pourtant un retard sur la scène internationale en ce qui concerne l’adoption de l’IA. Les obstacles rencontrés par les entreprises canadiennes à cet égard sont notamment la méconnaissance des outils d’IA pouvant être utilisés sur le lieu de travail, ainsi que les préoccupations liées à l’éthique et à la protection de la vie privée dans le cadre de l’intégration de l’IA aux activités opérationnelles. Toutefois, le principal obstacle à l’adoption de l’IA relevé par les entreprises canadiennes est la difficulté à trouver une main-d’œuvre possédant les compétences et l’expertise nécessaires pour soutenir l’intégration de cette technologie dans les opérations. Au vu des données qui démontrent qu’un bon nombre de spécialistes de l’IA sont disponibles et prêts à travailler au Canada, pourquoi les employeurs éprouvent-ils de telles difficultés?

Résultats

Les résultats du sondage ont montré que la plupart des personnes interrogées possédaient une certaine connaissance des outils d’IA utilisés sur le lieu de travail. Un peu moins d’un tiers des personnes occupant un emploi ont indiqué utiliser l’IA au travail pour les aider à accomplir leurs tâches et que l’impact de cette utilisation avait été positif. La majorité d’entre elles ont déclaré que l’utilisation de l’IA avait accru leur productivité et leur créativité dans le cadre de leur travail. Néanmoins, ce sont les personnes les mieux au fait des outils d’IA sur le lieu de travail qui s’inquiètent le plus de l’automatisation de leurs tâches.

Les perceptions au regard des nouvelles technologies étaient majoritairement mitigées ou positives, à l’exception de celle concernant les formations au travail. Un peu plus de la moitié des personnes interrogées estimaient que leur employeur ne leur fournissait pas suffisamment de formations sur les nouvelles technologies. Dans le même ordre d’idées, la plupart des personnes interrogées ayant utilisé l’IA au travail ont indiqué qu’elles l’avaient fait en grande partie sans avoir suivi de formation ou reçu un véritable encadrement de la part de leur employeur. Elles assument plutôt la responsabilité d’apprendre à utiliser ces outils, soit en apprenant « sur le tas » tout en utilisant la technologie, soit en recherchant et en suivant une formation et en régissant l’utilisation de ces outils par leur propre initiative.

Des différences entre les groupes ont également été observées. Les jeunes, les hommes, les Autochtones, les personnes racisées et les personnes issues de l’immigration sont plus susceptibles que leurs homologues de posséder une bonne connaissance des outils d’IA sur le lieu de travail et d’avoir reçu une formation à cette fin.

Conclusions et incidences

Les résultats de cette vague du sondage soulignent l’urgence pour les employeurs de mettre au point des politiques visant à l’utilisation des outils d’IA sur le lieu de travail et de mettre en place des formations à cet effet. Ces outils sont déjà utilisés par le personnel, avec ou sans directives de la part de l’employeur, et cette tendance devrait s’accentuer à mesure que l’utilisation des outils d’IA se répand. En outre, si les employeurs ne prennent pas de mesures concrètes et ne dispensent pas de formation dans les plus brefs délais, l’adoption de l’IA dans les activités de l’entreprise sera d’autant plus difficile que les personnes à leur emploi auront déjà établi de manière informelle leurs propres règles en la matière.

Le lien entre le sentiment de familiarité et l’inquiétude face à l’automatisation suggère qu’il est impératif de maîtriser l’IA. Les données suggèrent que l’adoption de l’IA est davantage associée à la création d’emplois plutôt qu’à la perte d’emplois, mais le manque de compréhension et les craintes véhiculées par les médias au sujet de ces outils pourraient contribuer à cette inquiétude. Accroître la connaissance de l’IA au sein de la population dans son ensemble pourrait contribuer grandement à réduire le scepticisme à l’égard de ces technologies et à en favoriser l’adoption. Ces résultats mettent également en évidence une mutation importante vers l’autoformation. Les personnes employées assument elles-mêmes la responsabilité de se tenir informées de ces nouvelles technologies et n’attendent pas que leur employeur leur propose une formation ou un encadrement. De manière générale, les employeurs doivent rattraper leur retard vis-à-vis de leur personnel et élargir le vivier de talents afin que le Canada puisse conserver son rang de chef de file dans la course mondiale en faveur de l’IA.

A report cover featuring a person looking forward through transparent screens with data shown on them.
Couverture de rapport représentant une personne regardant vers l'avant à travers des écrans transparents sur lesquels sont affichées des données.