Understanding the Nature and Experience of Gig Work in Canada
Canada | 2020
Gig work and gig workers are on the rise, fueled by technology that makes this form of work more easily accessible. What does this mean for Canada’s labour market and how should we respond? Understanding how workers enter, navigate and experience the gig economy is a critical component to better understanding what policies are required to best protect and support them.
This report explores what we know, and what we need to know, about the nature of Canada’s gig economy and the experiences of its workers.
Key Takeaways
- People who enter gig work in Canada tend to, on average, make less than the median of working families. This suggests that while some gig workers surely make much more than national averages or medians, the average gig worker may be turning to gig work opportunistically to augment or replace an inadequate income.
- By presenting themselves as intermediaries rather than service providers, gig economy platform operators can shift nearly all of their business risk and cost onto others. This presents risks for workers, but also for consumers and taxpayers.
- According to Statistics Canada, self-employed temporary workers now constitute more than 20 percent of the labour force, and are by far the fastest growing labour group in Canada. Data in both Canada and the United States suggest an ongoing upward trend in people who are employed through the gig economy.
Executive Summary
Gig work and gig workers have become increasingly prominent in Canada’s labour market. As we shift further away from the traditional model of the employee-employer relationship that dominated following the Second World War, the alternative forms of work that have developed—particularly those enabled by technology—have become much more important to grasp.
This paper represents an effort to understand what we know, and what we need to know, about the nature of Canada’s gig economy and the experiences of its workers. The goal is to highlight areas that require research, build a foundation for that research, and help shape an evidence-based policy agenda that supports the full spectrum of gig workers in Canada.While technology has enabled gig work for some time in areas such as call centres and outsourced information and communications technology industries, more recent app- and web-based innovations such as matching platforms have changed modern gig work to the point that it requires a re-think from a policy standpoint. Modern technology has amplified and altered the way gig work is conducted so much that it has fundamentally changed the activity.
In this report we’ll explore different dimensions, such as supply and demand of work, as well as the now nearly universal ability of people to access technology-enabled gig work platforms, have influenced and catalyzed an increase in gig work in Canada. But what do these changes mean for platform operators, labour and trade policy-makers, and gig workers themselves?
Gig work is often dichotomized—a gig worker is seen as either a young millennial making enormous amounts of money flexing digital skills sets or as a low-skilled person making an irregular income while being exploited by faceless, absentee platform operators. To have a sophisticated conversation about pros, cons and regulatory frameworks to guide gig work and protect workers, it is necessary to clarify differences across the diverse experiences of those workers.
Whether or not gig work is “good” for workers in any generalizable sense, it is increasing in popularity. Therefore, it’s imperative that policy-makers, academics and potential gig workers themselves understand this area of work and its implications for their working lives and their projected lives (e.g. retirement), as well as understand from an employer perspective what gig work means in terms of available labour. Looking at different dimensions that impact gig work and the experiences of gig workers can help us understand circumstances and begin to understand this employment type. The need for such knowledge is all the more critical due to the increased uncertainty, vulnerability and precarity many workers are experiencing as a result of the COVID-19 pandemic. Gig workers are particularly vulnerable while also perceived to be essential workers. It is worth questioning whether gig workers’ needs are perhaps more illuminated than they have been in the past and whether, consequently, this essential worker paradigm shift will persist post-pandemic.
Comprendre la nature et l’expérience du travail au Canada
Le travail à la demande et les travailleurs à la demande augmentent, évolution alimentée par la technologie qui rend cette forme de travail plus facilement accessible. Qu’est-ce que cela signifie pour le marché du travail canadien et comment devons-nous réagir? Comprendre comment les travailleurs entrent, naviguent et vivent l’économie à la demande est un élément essentiel pour mieux comprendre quelles politiques sont nécessaires pour mieux les protéger et les soutenir. Ce rapport explore ce que nous savons et ce que nous devons savoir sur la nature de l’économie des petits boulots au Canada et les expériences de ses travailleurs.
Points Clés
- On peut affirmer de manière générale que les personnes qui s’engagent dans le travail à la demande au Canada ont tendance à gagner moins, en moyenne, que la famille de travailleurs médiane. Cela suggère que si certains travailleurs à la demande gagnent certainement beaucoup plus que les moyennes ou médianes nationales, le travailleur à la demande moyen se tourne vers le travail à la demande pour saisir l’occasion d’augmenter ou de remplacer un revenu insuffisant.
- En se présentant comme des intermédiaires plutôt que comme des prestataires de services, les opérateurs de plateformes d’emplois à la demande peuvent transférer la quasi-totalité de leurs risques et coûts commerciaux à d’autres, dont les travailleurs, mais aussi les consommateurs et les contribuables.
- Statistique Canada rapporte également que les travailleurs temporaires indépendants représentent aujourd’hui plus de 20 % de la main-d’œuvre et constituent de loin le groupe de travailleurs à la croissance la plus rapide au Canada. Les données du Canada et des États-Unis indiquent une tendance continue à la hausse du nombre de personnes employées dans l’économie à la demande
Sommaire
Le travail et les travailleurs à la demande occupent une place de plus en plus importante dans le marché du travail canadien. Au fur et à mesure que nous nous éloignons du modèle traditionnel de la relation employeur-employé qui a dominé l’après-Seconde Guerre mondiale, les formes alternatives de travail qui se sont développées – particulièrement celles rendues possibles par la technologie – demandent qu’on s’y intéresse davantage.
Le présent rapport témoigne d’une tentative de comprendre ce que nous savons, et ce que nous devons savoir, sur la nature de l’économie à la demande au Canada et les expériences de ses travailleurs. L’objectif est de souligner les domaines qui doivent faire l’objet d’études, de jeter les bases de ces études et d’aider à façonner l’élaboration d’un programme de politiques fondé sur des données probantes qui soutienne toute la gamme des travailleurs à la demande au Canada.
Depuis un certain temps déjà, la technologie a rendu possible le travail à la demande dans, entre autres, les centres d’appel et les industries des technologies de l’information et des communications externalisées. Cependant, des innovations plus récentes basées sur les applications et le Web, telles que les plateformes de jumelage, ont changé le travail à la demande moderne au point qu’il doit être repensé sur le plan des politiques. La technologie moderne a tellement amplifié et modifié le fonctionnement du travail à la demande qu’elle a fondamentalement changé l’activité.
Dans le présent rapport, nous explorons différents aspects, tels que l’offre et la demande de travail, ainsi que la capacité désormais quasi universelle des gens à accéder à des plateformes technologiques de travail à la demande qui ont influencé et catalysé la hausse de ce type de travail au Canada.
Mais que signifient ces changements pour les exploitants des plateformes, les décideurs des politiques du travail et du commerce, et les travailleurs à la demande eux-mêmes?
Le travail à la demande est souvent dépeint en noir et blanc : un travailleur à la demande est considéré soit comme un jeune de la génération Y qui gagne beaucoup d’argent en misant sur ses compétences numériques, soit comme une personne peu qualifiée qui gagne un revenu irrégulier en étant exploitée par des opérateurs de plateforme invisibles et anonymes. Avant d’avoir une conversation approfondie sur les avantages, les inconvénients et les cadres réglementaires qui devront régir le travail à la demande et protéger les travailleurs, il est nécessaire de clarifier ce qui distingue les diverses expériences de ces travailleurs.
Que le travail à la demande soit « bon ou non pour les travailleurs dans un sens général, il gagne en popularité. Par conséquent, les décideurs politiques, les universitaires et les potentiels travailleurs à la demande eux-mêmes doivent comprendre ce domaine de travail et ses conséquences pour leur vie professionnelle et leur avenir (p. ex. la retraite). Du point de vue de l’employeur, il faut également comprendre ce que le travail à la demande signifie sur le plan de la disponibilité de la main-d’œuvre. L’examen des différents aspects qui influent sur le travail et les expériences des travailleurs à la demande peut nous aider à comprendre les circonstances et à commencer à cerner ce type d’emploi.
L’incertitude, à la vulnérabilité et à la précarité accrues que connaissent de nombreux travailleurs en raison de la pandémie de la COVID-19 accentuent le besoin de telles connaissances. Les travailleurs à la demande sont à la fois particulièrement vulnérables et perçus comme des travailleurs essentiels. On peut se demander si leurs besoins sont peut-être mis en lumière plus que par le passé et si, par conséquent, ce changement de paradigme concernant la nature essentielle de leur travail persistera après la pandémie
Published:
July 2020
Skills Next
Canadians’ needs for skills training and education are changing quickly.
In response, the Public Policy Forum (external link) , the Diversity Institute, (external link) and the Future Skills Centre, (external link) have joined together to publish Skills Next, a series that explores what is working in workplaces, universities, and the labour market – and where workers are falling through the gaps in our skills training system.Au fur et à mesure que la nature du travail évolue, les compétences vitales des Canadiens et Canadiennes doivent suivre.
En réponse, le Forum des politiques publiques (external link) , le Diversity Institute de l’Université Toronto Met et le Centre des compétences futures, (external link) se sont associés pour publier Compétences de l’avenir, une série qui explore ce qui fonctionne dans les lieux de travail, les universités et le marché du travail – et où les travailleurs passent à travers les lacunes. dans notre système de formation professionnelle.