The lingering effects of COVID-19
Canada | 2023
This report fills an important information gap by examining how many Canadians missed work or school due to COVID-19 in the 12 months prior to March 2023, and how long their absences were. The findings confirm that in the pandemic’s third year, a significant number of Canadians – almost one in two – continued to be directly affected by the disease, either because they had been sick, were caring for someone who was sick, or were dealing with the symptoms associated with “long COVID.” These experiences imposed significant costs on the individuals affected, on their employers and on the economy in general.
The fifth wave of the Survey on Employment and Skills, conducted in March 2023, found that 45 percent of adult Canadians in the labour force or in education had missed at least one day of work or school in the previous 12 months because they or someone they were caring for were ill with COVID-19. This includes 31 percent who were sick with COVID-19, 15 percent who were caring for someone else who was sick with COVID-19, and 10 percent who had previously been sick with COVID-19, and were suffering from lingering effects of the disease, such as fatigue (an experience generally referred to as “long COVID”).
The proportion that missed at least one day of work or school in the 12 months up to March 2023 because of these experiences varies in a number of ways. This proportion is higher among younger adults and decreases with age. It is also higher among women compared to men; among those with children at home compared to those without; among those with a disability that at least occasionally limits their daily activity compared to those without a disability; among Indigenous Peoples compared to non-Indigenous peoples; among those employed in either the public or non-profit sectors compared to those employed in the private sector; and among those who are members of a labour union compared to those who are not.
A plurality of those who missed at least one day of work or school missed between one and five days. However, more than one in three missed between six and 10 days, and one in five missed 11 days or more. When expressed as a percentage of the total population – and not just of those who reported one of the three COVID-related experiences mentioned in the survey – one in four of adult Canadians in the labour market or in education missed more than one week of work or school in the 12 months up to March 2023 because they or someone they cared for was sick with COVID-19.
Among those with long COVID, two in five reported missing more than two weeks of work or school for that reason during the 12 months up to the time of the survey in March 2023 (this group corresponds to four percent of the total adult population in the labour force or in education).
The likelihood of missing more than a week of work or school declines with age: it is highest among those aged 18 to 24 and lowest among those aged 55 and older. Those with children at home are also more likely than those without to have missed more than a week of work or school. The same is true of those who are racialized compared to those who are white, those who are Indigenous compared to non-Indigenous peoples, and those who have a disability compared to those who do not.
Finally, Canadians who missed one or more days of work or school because they were sick with COVID-19, because they were caring for someone who had COVID, or because they had long COVID, report poorer health and well-being than those who did not have these experiences. For instance, compared to those who did not report any of the three COVID-related experiences in the 12 months up to March 2023, those who missed work or school to care for someone who was sick with COVID-19 are much more likely to have had trouble sleeping or to have felt anxious, depressed, or lonely. Similarly, those experiencing long COVID are much more likely to report poor mental health, as well as feelings of anxiety or depression, or trouble sleeping.
While highlighting the pandemic’s general impact through 2022 and the beginning of 2023, the survey findings also underline a number of more specific points. First, while older Canadians were more susceptible to serious illness, younger adults at this later stage of the pandemic were more likely to miss work or school due to COVID-19. This no doubt has had a negative effect on their education, earnings and advancement at work. Second, certain groups have been more affected by the need to care for others who are sick with COVID-19. This includes parents, as well as both Indigenous Peoples and racialized Canadians. Finally, the survey corroborates other evidence about the prevalence of long COVID. About one in ten adults in the labour force or in education in Canada are experiencing the lingering effects of previous bouts with COVID-19, to the extent that they are still having to miss days of work or school.
Les effets persistants de la COVID-19
Ce rapport répond à un manque d’information important en examinant le nombre de personnes au Canada qui se sont absentées du travail ou de l’école en raison de la COVID-19 au cours des 12 mois précédant mars 2023, ainsi que la durée de ces absences. Les constatations confirment qu’au cours de la troisième année de la pandémie, un nombre important de personnes - au Canada : près d’une sur deux - ont continué à être directement touchées par la maladie, soit parce qu’elles avaient été malades, soit parce qu’elles s’occupaient d’une personne malade, soit parce qu’elles étaient confrontées aux symptômes associés à la «COVID de longue durée». Ces expériences ont entraîné des coûts importants pour les personnes concernées, leurs employeurs et l’économie en général.
La cinquième vague de l’enquête sur l’emploi et les compétences, menée en mars 2023, a révélé que 45 % des adultes canadiens faisant partie de la population active ou poursuivant des études avaient manqué au moins un jour de travail ou d’école au cours des 12 mois précédents parce qu’eux-mêmes ou une personne dont ils s’occupaient étaient malades à cause de la COVID-19. Parmi eux, 31 % étaient malades de la maladie COVID-19, 15 % s’occupaient d’une personne malade de la maladie COVID-19 et 10 % avaient déjà été malades de la maladie COVID-19 et subissaient les effets persistants de la maladie, comme la fatigue (une expérience généralement appelée «COVID de longue durée»).
La proportion de personnes ayant manqué au moins un jour de travail ou d’école au cours des 12 mois précédant mars 2023 en raison de ces expériences varie de plusieurs manières. Cette proportion est plus élevée chez les jeunes adultes et diminue avec l’âge. Il est également plus élevé chez les femmes que chez les hommes, chez ceux qui ont des enfants à la maison que chez ceux qui n’en ont pas, chez ceux qui ont une invalidité qui limite au moins occasionnellement leurs activités quotidiennes que chez ceux qui n’ont pas d’invalidité, chez les autochtones que chez les non-autochtones, chez ceux qui travaillent dans le secteur public ou dans le secteur non marchand que chez ceux qui travaillent dans le secteur privé, et chez ceux qui sont membres d’un syndicat que chez ceux qui n’en sont pas membres.
Une majorité de ceux qui ont manqué au moins un jour de travail ou d’école a manqué entre un et cinq jours. Cependant, plus d’une personne sur trois a manqué entre six et dix jours, et une personne sur cinq a manqué onze jours ou plus. Exprimé en pourcentage de la population totale - et pas seulement de ceux qui ont signalé l’une des trois expériences liées à la COVID mentionnées dans l’enquête - un adulte canadien sur quatre sur le marché du travail ou dans les études a manqué plus d’une semaine de travail ou d’école au cours des 12 mois précédant mars 2023 parce qu’il était malade de la COVID-19 ou qu’une personne dont il s’occupait l’était.
Parmi les personnes ayant des symptômes de COVID de longue durée, deux sur cinq ont déclaré avoir manqué plus de deux semaines de travail ou d’école pour cette raison au cours des 12 mois précédant le moment de l’enquête en mars 2023 (ce groupe correspond à quatre pour cent de la population adulte totale dans la population active ou dans l’éducation).
La probabilité de manquer plus d’une semaine de travail ou d’école diminue avec l’âge : elle est la plus élevée chez les personnes âgées de 18 à 24 ans et la plus faible chez les personnes âgées de 55 ans et plus. Les personnes ayant des enfants à la maison sont également plus susceptibles que les autres d’avoir manqué plus d’une semaine de travail ou d’école. Il en va de même pour les personnes racialisées par rapport aux personnes blanches, pour les autochtones par rapport aux non-autochtones et pour les personnes handicapées par rapport à celles qui ne le sont pas.
Enfin, les personnes au Canada qui ont manqué un ou plusieurs jours de travail ou d’école parce qu’elles étaient malades de la COVID-19, parce qu’elles s’occupaient d’une personne atteinte de la COVID ou parce qu’elles avaient contracté la COVID de longue durée, font état d’une santé et d’un bien-être moins bons que celles qui n’ont pas vécu ces expériences. Par exemple, par rapport aux personnes qui n’ont déclaré aucune des trois expériences reliées à la COVID au cours des 12 mois précédant mars 2023, celles qui se sont absentées du travail ou de l’école pour s’occuper d’une personne malade de la COVID-19 sont beaucoup plus susceptibles d’avoir eu des troubles du sommeil ou de s’être senties anxieuses, déprimées ou seules. De même, les personnes qui subissent les effets de la COVID de longue durée sont beaucoup plus susceptibles de faire état d’une santé mentale précaire, d’un sentiment d’anxiété ou de dépression, ou de troubles du sommeil.
Tout en soulignant l’impact général de la pandémie jusqu’en 2022 et au début de 2023, les résultats de l’enquête mettent également en évidence un certain nombre de points plus précis. Tout d’abord, alors que les Canadiens plus âgés étaient plus susceptibles de contracter une maladie grave, les jeunes adultes, à ce stade avancé de la pandémie, étaient plus susceptibles de s’absenter du travail ou de l’école en raison de la COVID-19. Cela a sans aucun doute eu un effet négatif sur leur éducation, leurs revenus et leur avancement au travail. Deuxièmement, certains groupes ont été plus touchés par la nécessité de soigner d’autres personnes malades de la COVID-19. Cela inclut les parents, ainsi que les peuples autochtones et les personnes racialisées au Canada. Enfin, l’enquête corrobore d’autres éléments concernant la prévalence de la COVID de longue durée. Au Canada, environ un adulte sur dix faisant partie de la population active ou du système éducatif subit les effets persistants d’épisodes antérieurs de la COVID-19, au point de devoir encore s’absenter du travail ou de l’école pendant plusieurs jours.
Published:
December 2023