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Experiences of Discrimination at Work

Canada | 2022

Discrimination in the workplace has been a prevalent issue in Canada, and the problem seems to have been intensifying in the years since the onset of the COVID-19 pandemic. The Environics Institute’s 2021 survey on race relations found that, since 2019, there has been an increase in the perception of unequal treatment in employment settings for various racialized groups. Despite advancements in policy and legislation and cultural shifts engendered by social movements such as #MeToo, gender-based discrimination has persisted.

The pandemic has drastically changed the way we work, with many shifting to remote or hybrid work. There are many assumptions about how this shift impacts experiences of discrimination in the workplace among equity-deserving groups. On the one hand, fewer in-person interactions may shield marginalized employees from discriminatory or derogatory comments and behaviours. Research seems to support this assumption, as only 3 percent of Black employees indicate wanting to return to full-time in-person work, compared to 21 percent of white employees in the United States. While some of these concerns have been anecdotally echoed among Black Canadians, early data from this series found that Black Canadians were slightly less likely to want to continue to work from home (WFH)—suggesting that the Canadian experience of WFH may be different from the United States.

On the other hand, the transition to remote work may also exacerbate barriers for certain groups because it removes opportunities to build networks and relationships with senior leaders and managers. Employees may also take advantage of unmonitored one-on-one meetings and the absence of bystanders to harass other employees. Virtual meetings also force employees to broadcast their living arrangements, sending cues about their social class and cultural signals to their employers and clients. Moreover, there is strong evidence demonstrating the efficacy of intergroup contact in reducing prejudice, and thus reduced interactions between different groups and limited opportunities for exchanging different viewpoints and experiences could reinforce existing biases about “the other.” However, this is largely speculative, and there has been limited research to date on how the pandemic has impacted discrimination in the workplace for specific racialized and marginalized groups in Canada. Previously in this series, based on data from late 2020, we found that newcomers, racialized people, and Indigenous Peoples were more worried that working from home would have a negative impact on their careers, though it’s unclear how these perceptions have changed two years into the pandemic. 

One study that provides some insights about the pandemic’s effects on workplace discrimination is a survey administered by the Government of Canada in 2020. Results show that three in ten respondents experienced some form of discrimination in the workplace, and one-third of respondents reported experiences of discrimination online. Yet these results are not nationally representative, as the sample—although consisting of 35,000 respondents—was crowdsourced. And while we can surmise that part of the online discrimination took place in an employment setting, the term “online” also encompasses virtual classrooms and social media, among other forums. 

This report aims to fill this gap in research and provide an overview of workplace discrimination during and as a result of the pandemic. While we acknowledge that there are many equity-deserving groups deserving of attention, this study focused on the following groups: women, racialized employees, Indigenous employees, youth employees, and employees with a disability.

Key Takeaways

  • Three in ten women experience gender-based discrimination in the workplace, and this experience is more common for women who are younger, highly educated, and employed in professional or executive occupations.
  • Two in five racialized employees experience race-based discrimination in the workplace. This increases to one in two for Black employees.
  • Two in five Indigenous employees experience discrimination in the workplace because of their Indigenous identity. This rises to one in two for First Nations employees.  
  • One in three young adults aged 18 to 34 experiences age-based discrimination in the workplace.
  • One in four employees with disabilities experiences discrimination in the workplace because they have a disability.

Les expériences de discrimination au travail

La discrimination sur le lieu de travail est un problème répandu au Canada, lequel semble s’être intensifié au fil des années écoulées depuis le début de la pandémie de COVID-19. Le sondage sur les relations raciales réalisé en 2021 par l’Environics Institute a conclu que, depuis 2019, la perception d’une inégalité de traitement au sein des milieux d’emploi était en hausse chez divers groupes racisés. Malgré les avancées en matière de politique et de législation et les changements culturels engendrés par les mouvements sociaux comme #MeToo, la discrimination fondée sur le genre persiste. 

La pandémie a radicalement modifié notre façon de travailler, de nombreuses personnes passant au travail à distance ou hybride. Les hypothèses sont nombreuses quant à l’impact de ce changement sur les expériences de discrimination sur le lieu de travail au sein des groupes en quête d’équité. D’une part, l’amoindrissement des interactions en personne pourrait protéger les employés marginalisés des commentaires et des comportements discriminatoires ou désobligeants. La recherche semble appuyer cette hypothèse, dans la mesure où seuls 3 % des employés noirs indiquent souhaiter revenir au travail présentiel à temps plein, contre 21 % des employés blancs aux États-Unis. Même si certains de ces problèmes ont été exprimés de façon anecdotique par les Canadiennes et les Canadiens noirs, les premières données issues de cette série ont révélé que les Canadiennes et les Canadiens noirs étaient légèrement moins susceptibles de vouloir continuer de travailler à domicile, ce qui porte à croire que l’expérience du travail à domicile au Canada pourrait être différente de celle aux États-Unis.

D’autre part, la transition vers le travail à distance pourrait exacerber les obstacles auxquels certains groupes font face parce qu’elle supprime les occasions de tisser des réseaux et des liens avec le personnel de haute direction et de gestion. Certains employés peuvent également tirer profit d’entretiens individuels non surveillés et de l’absence de témoins pour harceler d’autres employés. Les réunions virtuelles obligent de surcroît les employés à diffuser leurs conditions de logement, envoyant des signaux sur leur classe sociale et leur culture à leurs employeurs et à leurs clients. De plus, il existe des preuves solides de l’efficacité du contact intergroupes pour atténuer les préjugés. La réduction des interactions entre les différents groupes et la restriction des occasions d’échanger points de vue et expériences pourraient ainsi renforcer les préjugés existants sur « l’autre » . Cependant, et cela est largement spéculatif, rares sont les recherches menées à ce jour sur l’effet de la pandémie sur la discrimination au travail pour des groupes racisés et marginalisés spécifiques au Canada. Sur la base de données datant de fin 2020, nous avons constaté, précédemment dans cette série d’études, que les nouveaux arrivants, les personnes racisées et les peuples autochtones craignaient davantage que le travail à domicile ait un impact négatif sur leur carrière, même si la façon dont cette appréhension a évolué après deux années de pandémie est incertaine. 

Les effets de la pandémie sur la discrimination au travail sont mis en lumière dans une enquête menée par le gouvernement du Canada en 2020. Les résultats de cette étude indiquent que trois répondants sur dix ont fait l’objet d’une forme de discrimination sur le lieu de travail et qu’un tiers d’entre eux ont signalé des expériences de discrimination en ligne. Ces résultats ne sont toutefois pas représentatifs à l’échelle nationale, car l’échantillon, bien que composé de 35 000 répondants, a été collecté par le biais de sources externes. Ainsi, même si nous pouvons présumer que cette discrimination en ligne a en partie eu lieu en milieu d’emploi, le terme « en ligne » englobe également les salles de classe virtuelles et les médias sociaux, entre autres forums. 

Le présent rapport vise à combler cette lacune dans la recherche et à donner un aperçu de la discrimination sur le lieu de travail pendant et du fait de la pandémie. Bien que nous reconnaissions que de nombreux groupes en quête d’équité méritent une attention particulière, cette étude s’est concentrée sur les groupes suivants : les femmes, les employés racisés, les employés autochtones, les jeunes employés et les employés en situation de handicap.

Points Clés

  • Trois femmes sur dix subissent une discrimination fondée sur le genre sur le lieu de travail, et cette expérience est plus fréquente chez les femmes plus jeunes, très instruites et occupant un emploi qualifié ou de cadre.
  • Deux employés racisés sur cinq sont sujets à la discrimination fondée sur la race sur le lieu de travail. Pour les employés noirs, ce chiffre passe à un employé sur deux.
  • Deux employés autochtones sur cinq sont victimes de discrimination sur le lieu de travail en raison de leur identité autochtone. Ce chiffre grimpe à un employé membre des Premières Nations sur deux.
  • Un jeune adulte sur trois âgé de 18 à 34 ans subit une discrimination fondée sur l’âge sur le lieu de travail.
  • Un employé en situation de handicap sur quatre est victime de discrimination sur le lieu de travail à cause de son handicap.

Published:

June 2022

Survey on Employment and Skills

The Survey on Employment and Skills, conducted by the Environics Institute for Survey Research (external link) , in collaboration with the Diversity Institute and the Future Skills Centre (external link) , was designed to explore Canadians’ experiences with the changing nature of work, including technology-driven disruptions, increasing insecurity and shifting skills requirements. 

The second wave of the Survey on Employment and Skills was conducted in late 2020, as the pandemic’s second wave gathered momentum in Canada and the number of new COVID-19 cases steadily increased. The expanded survey explores how different types of workers have been affected by the pandemic, in terms of such things as their hours of work, earnings, location of work, and ability to combine work and family responsibilities.


Le Sondage sur l’emploi et les compétences, mené par l’Environics Institute for Survey Research (external link) , en partenariat avec le Diversity Institute et le Centre des Compétences futures (external link) , a été conçu pour explorer l’expérience des Canadiens et des Canadiennes quant à la nature changeante du travail, attribuable notamment à l’adaptation aux nouvelles technologies, à une insécurité de travail grandissante et à l’évolution des exigences en matière de compétences. 

La deuxième phase du Sondage sur l’emploi et les compétences s’est déroulée à la fin de 2020, alors que la deuxième vague de la pandémie prenait de l’ampleur au Canada et que le nombre de nouveaux cas de COVID-19 augmentait de façon constante. Le sondage élargi explore également l’impact de la pandémie sur différents types de travailleurs, notamment pour ce qui touche leurs heures et leur lieu de travail, leurs revenus et leur capacité de concilier travail et responsabilités familiales.