Economic Equality in a Changing World: Removing Barriers to Employment for Women
Canada | 2020
Action is needed to alleviate gender barriers: Good intentions are no longer enough. Despite efforts to improve diversity in the workplace, gender inequality remains both an issue of social justice and an equally compelling economic priority. Yet efforts to advance women’s economic inclusion continue to be hampered by the lack of access to information. This report summarizes existing research and prevailing issues surrounding gender inequality, including those exacerbated by COVID-19, and points to further research that needs to be done on initiatives to reduce gender inequalities.
Key Takeaways
1. The economic burden of COVID-19 weighs heavier on women. Women in dual-earning households have been more likely to lose their jobs as a result of the pandemic and less likely to recover them in early stimulus and re-hiring initiatives.
2. Women's lack of economic empowerment costs the economy anywhere from 10 percent of GDP in advanced economies to over 30 percent in South Asia, the Middle East and North Africa
3. Higher education notwithstanding, Canada continues to have one of the highest gender wage gaps among Organisation for Economic Co-Operation and Development (OECD) countries. Other issues also persist, like the underrepresentation of women (1) in STEM and (2) management positions and (3) women’s slow access to entrepreneurship and business ownership.
Executive Summary
Along with technology and sustainability, inequality is one of the three dimensions that shape the economic landscape of the 21st century. Persistent inequality leads to marginalization, exclusion from growing economic sectors and erosion of the capacity for economic and social development.
Studies on the economic impact of gender gaps assume men and women are likely to be born with the same potential, but disparities in access to education, health care, finances and technology, along with legal rights and social and cultural factors, prevent women from realizing this potential.
The direct result is reduced productivity and lower economic growth. Women's lack of economic empowerment costs the economy anywhere from 10 percent of GDP in advanced economies to over 30 percent in South Asia, the Middle East and North Africa. While Canadian women have made some progress in the labour market in recent decades, barriers to their full participation remain, thus significantly reducing the pool of talent available to employers.
Where there is equality, growth is stronger and more sustainable—the correlation is undisputable. Action is needed to alleviate gender barriers: Good intentions are no longer enough.
The first objective of this paper is to summarize existing research and take stock of prevailing issues surrounding gender inequality.
Despite good intentions and policy interventions, the following issues persist:
- The wage gap
- The underrepresentation of women in STEM
- The underrepresentation of women in management positions
- Women’s slow access to entrepreneurship and business ownership
These are all well-documented factors that are interconnected and thus aggravated. We examine them in turn by highlighting the gender inequalities they generate and we present the most recent statistics as well as the explanatory determinants of these various considerations.
In portraying gender inequalities, we pay close attention to the intersectionality of the grounds of discrimination. Therefore, when available, other identity and socio-demographic characteristics such as race, immigration status, ethnicity, disability, mental health, age and income level are considered as they raise additional challenges and complexities.
The second objective is to focus on inequities made more salient by the impacts of the COVID-19 crisis and the related agreed measures that have stymied our economy and confined many families to their homes while also performing the vital function of limiting transmission of COVID-19. Many women face additional difficulties due to their over-representation in front-line work, including low-paid, precarious and care work. The overwhelming burden associated with the unequal distribution of support has further exposed women’s socio-economic vulnerabilities, with women in dual-earning households having been more likely to lose their jobs as a result of the pandemic and less likely to recover them in early stimulus and re-hiring initiatives.
Based on the findings of the first two objectives, the third objective is to present targeted initiatives to inform strategies to reduce gender inequalities and, in particular, to develop a research agenda on skills and employment that integrates a gender perspective.
L’égalité économique dans un monde en évolution : éliminer les obstacles à l’emploi des femmes
Des mesures sont nécessaires pour réduire les obstacles liés au sexe : les bonnes intentions ne suffisent plus. Malgré des efforts pour renforcer la diversité dans les milieux de travail, l’inégalité entre les sexes demeure une question de justice sociale autant qu’une priorité économique. Pourtant, les efforts visant à promouvoir l’inclusion économique des femmes continuent d’être entravés par le manque d’accès à l’information. Le rapport présente un résumé des études existantes et des problématiques actuelles en matière d’égalité des sexes, dont les enjeux exacerbés par la COVID-19, ainsi que des questions qui devront faire l’objet d’études sur des initiatives visant à réduire les inégalités entre les sexes.
Points importants
1. Le poids économique de la COVID-19 pèse surtout sur les femmes. Celles dans un ménage à double revenu ont été plus susceptibles de perdre leur emploi en raison de la pandémie et moins susceptibles de le récupérer au moment de l’adoption des premières mesures de relance et de réembauche.
2. L’absence d’autonomie financière des femmes coûte à l’économie 10 % du PIB dans les pays industrialisés et plus de 30 % en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
3. Malgré l’enseignement supérieur, le Canada continue d’avoir l’un des écarts salariaux entre les sexes les plus élevés parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
D’autres problématiques persistent également, comme la sous-représentation des femmes (1) dans les STIM et (2) dans les postes de gestion, ainsi que (3) le lent accès des femmes à l’entrepreneuriat et à la propriété d’entreprises.
Sommaire
L’inégalité est, avec la technologie et la durabilité, l’une des trois dimensions qui façonnent le paysage économique du 21e siècle. L’inégalité persistante conduit à la marginalisation, à l’exclusion des secteurs économiques en croissance et à l’érosion de la capacité de développement économique et social.
Les études sur les répercussions économiques des disparités entre les sexes présument que si les hommes et les femmes naissent probablement avec le même potentiel, les disparités en matière d’accès à l’éducation, aux soins de santé, au crédit et à la technologie, ainsi que les droits juridiques et les facteurs sociaux et culturels, empêchent les femmes de réaliser ce potentiel .
Il en résulte directement une baisse de la productivité et de la croissance économique. L’absence d’autonomie financière des femmes coûte à l’économie 10 % du PIB dans les pays industrialisés et plus de 30 % en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord . Si les Canadiennes ont fait quelques progrès sur le marché du travail au cours des dernières décennies, leur pleine participation se heurte à des obstacles, ce qui réduit considérablement le bassin de talents à la disposition des employeurs .
Là où il y a égalité, la croissance est plus forte et plus durable – la corrélation est incontestable . Des mesures sont nécessaires pour réduire les obstacles liés au sexe : les bonnes intentions ne suffisent plus.
Le premier objectif du présent document est de résumer les recherches existantes et de faire le point sur les problèmes actuels liés à l’inégalité entre les sexes.
Malgré les bonnes intentions et les interventions politiques, les problèmes suivants persistent :
- l’écart salarial;
- la sous-représentation des femmes dans les STIM;
- la sous-représentation des femmes dans les postes de direction;
- la lenteur de l’accès (je ne pense pas qu’on peut dire que la « participation est lente ») des femmes à l’entrepreneuriat et à la propriété d’entreprise.
Ce sont tous des facteurs bien documentés qui sont interconnectés et ainsi aggravés. Nous les examinons tour à tour en mettant en évidence les inégalités entre les sexes qu’ils engendrent et nous présentons les statistiques les plus récentes ainsi que les déterminants explicatifs de ces diverses considérations.
Notre description des inégalités entre les sexes accorde une attention particulière à l’intersectionnalité des motifs de discrimination. Par conséquent, lorsqu’elles sont accessibles, d’autres caractéristiques identitaires et sociodémographiques comme la race, le statut d’immigrant, l’origine ethnique, le handicap, la santé mentale, l’âge et le niveau de revenu sont prises en compte, car elles soulèvent des défis et des complexités supplémentaires.
Le deuxième objectif consiste à étudier les inégalités accentuées par les répercussions de la crise de la COVID-19 et les mesures de confinement en découlant, qui ont ralenti notre économie et confiné de nombreuses familles chez elles, tout en remplissant la fonction vitale de limiter la propagation de la maladie. De nombreuses femmes se heurtent à des difficultés supplémentaires en raison de leur surreprésentation dans les emplois de première ligne, notamment des emplois mal rémunérés, précaires et dans le secteur des soins . Le fardeau écrasant associé à la répartition inégale du soutien a mis davantage en évidence les vulnérabilités socioéconomiques des femmes, celles qui sont dans un ménage à double revenu ayant été plus susceptibles de perdre leur emploi en raison de la pandémie et moins susceptibles de le récupérer au moment de l’adoption des premières mesures de relance et de réembauche.
Selon les conclusions des deux premiers objectifs, le troisième objectif présente des initiatives ciblées visant à éclairer les stratégies de réduction des inégalités entre les sexes et, en particulier, à élaborer un programme de recherche sur les compétences et l’emploi qui intègre une démarche soucieuse de l’équité entre les sexes.
Published:
September 2020
Skills Next
Canadians’ needs for skills training and education are changing quickly.
In response, the Public Policy Forum (external link, opens in new window) , the Diversity Institute (external link) and the Future Skills Centre (external link) have joined together to publish Skills Next (opens in new window) , a series that explores what is working in workplaces, universities, and the labour market – and where workers are falling through the gaps in our skills training system.Au fur et à mesure que la nature du travail évolue, les compétences vitales des Canadiens et Canadiennes doivent suivre.
En réponse, le Forum des politiques publiques (external link) , le Diversity Institute de l’Université Toronto Met et le Centre des compétences futures (external link) , se sont associés pour publier Compétences de l’avenir, une série qui explore ce qui fonctionne dans les lieux de travail, les universités et le marché du travail – et où les travailleurs passent à travers les lacunes. dans notre système de formation professionnelle.